Comment se défaire du syndrome de la bonne élève ?
Le syndrome de la bonne élève au travail est un phénomène courant qui te touche peut-être, surtout si tu as été habituée à exceller à l’école, quand tu avais peur d’avoir une mauvaise note, que tu voulais toujours bien faire, voire même obtenir la reconnaissance de tes profs ou de tes parents.
Sauf que… tu n’es plus à l’école. Il ne sert plus à rien de s’échiner à réaliser un travail parfait pour obtenir une promotion dont tu n’as pas fait la demande. Aujourd’hui, être bonne élève au travail risque d’entraîner beaucoup de stress, un cruel besoin de reconnaissance (qui ne vient jamais), voire des difficultés à poser tes limites.
Dans cet article, nous explorerons les clés pour te défaire de ce syndrome et retrouver confiance en toi.
Comprendre le syndrome de la bonne élève au travail
Le syndrome de la bonne élève au travail se caractérise par une quête incessante de perfection et de validation externe. Si tu es atteinte de ce syndrome, tu as peut-être du mal à accepter les critiques, à déléguer des tâches et à te fixer des objectifs réalistes. Tu cherches constamment à répondre aux attentes des autres, souvent au détriment de ton propre bien-être.
Quelles conséquences ?
Manque de reconnaissance au travail : paradoxalement, malgré tes efforts, tu ne reçois pas nécessairement la reconnaissance que tu estimes mériter, pouvant conduire à un gros sentiment de frustration et à une baisse de motivation.
Stress et épuisement : vouloir toujours bien faire ou être parfaite est exténuant. Cela peut carrément mener à un surmenage et à un épuisement professionnel.
Difficulté à évoluer : certes, être minutieuse peut être utile, mais il peut aussi te distraire de ce qui se passe autour de toi. En te concentrant uniquement sur ton envie d’être parfaite, tu peux rater des opportunités de promotion au travail…
Quelles solutions pour t’en défaire ?
1. Fais une pause.
Tout d’abord, il est important de se poser les bonnes questions. Demande-toi ce qui est vraiment important pour toi, au travail. Quels sont tes objectifs, ceux qui te tiennent vraiment à coeur, à toi, et pas à ta tante Jeannine.
2. Reformule.
Apprends à parler de toi, de tes projets, de ta carrière en bien. Que ce soit en réunion, au déjeuner ou à la machine à café, formule les choses de façon positive. Pourquoi ? Parce qu’en tant que future ex bonne élève, tu as certainement l’habitude de croire que ton (bon) travail parlera de lui même. C’est faux. Mets des sous-titres.
3. Demande.
Habitues-toi à demander ce que tu souhaites obtenir. Envie de bosser sur le nouveau projet de la boîte ? D’être augmentée ? Demande. Personne ne le fera à ta place, et dans certains cas, c’est ce qui est attendu de toi. Ta manager ne lit pas dans tes pensées. Utilise la Communication Non Violente (CNV) pour formuler ta demande de manière efficace et constructive.
4. Sois moins parfaite.
Ton job n’est pas d’être parfaite, c’est d’être efficace. Transforme le “parfait” en “fait”. La quête de la perfection peut te faire perdre un temps précieux dans ton travail mais peut aussi te desservir en termes de visibilité. Sors du bois et va demander une promotion, même si tu n’es pas allée au bout de ta to-do liste.
En conclusion…
N’oublie pas que tu n’es plus au lycée, à l’école ou à la fac. En conservant une attitude de bonne élève, tu ne t’adaptes pas au monde professionnel, qui n’est pas régi par les mêmes codes. Tu es là pour être efficace, pas pour obtenir une mention ou une médaille !
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